Selon le dictionnaire le Robert, un influenceur est une : « personne qui influence l’opinion, la consommation par son audience sur les réseaux sociaux ».  De façon incrémental, nous assistons à une déchéance des valeurs sociales, spécifiquement avec l’avènement de ces médias sociaux, à cause de l’usage sordide et machiavélique qui en est fait.

Dans le monde des influenceurs, il existe une catégorisation entre les influenceurs de la haute sphère et ceux dits de seconde zone. les premiers sont en général des personnalités publics, occupants des fonctions bien définies, et utilisant les réseaux sociaux pour communiquer avec leurs fanatiques. Nous avons entre autres Elon Musk, Zuckerberg, Barack Obama, Calixte Beyala, Zack Mwekassa… en général, il s’agit des influenceurs à tendance constructives. Cependant, ceux dits de seconde zone, ce sont eux qui le plus souvent, ont des attitudes immorales et concourent à la décadence des valeurs sociales classiques.

Comment s’y prennent t’ils ?

D’entrée de jeu, ces influenceurs de seconde zone ont un langage très vulgaire et foncièrement chargée de tendance sexuelles. Une vie de gourgandines pour les femmes. Ces derniers, en s’exposant sur les réseaux sociaux, mettent en exhibition ce caractère superfétatoire, pas du tout utile à la communauté si ce n’est qu’à la détruire. ils reconfigurent ainsi les mœurs des personnes qui les suivent.

Pour continuer, ceux-ci, sont des experts en la supercherie. En effet, ils sublimisent leur vie, et viennent la mettre en étalage, sur la toile. Le dessein est de faire croire qu’ils ont une vie parfaite, un physique parfait, des finances gargantuesques, pourtant, dans la réalité de la vie, il n’en est très souvent rien. Ces comportements, ont inéluctablement un effet sur la jeunesse en particulier, qui se voient miroiter un train de vie auxquels ils aspirent forcément. Hélas, pour y arriver, ils commencent à emprunter des chemins peu ou prou recommandables.

Nathalie Nkoa, dans l’émission l’Arène de Canal 2 internationale, avait une fois répondu qu’elle n’est pas responsable de la  vie des autres. Par conséquent, ce qu’ils copient sur les réseaux sociaux, ne l’intéresse guerre. Elle dit cela suite à la question posée par Styve Fah un autre influenceur. La question visait à savoir si elle compatissait à ces jeunes qui se laisse bercer par les mensonges des influenceurs.

Pour chuter, on ne saurait oublier les tendances vestimentaires et même de nudité. De plus en plus en vogue, ces influenceurs vont s’exhiber à moitié nue. Exposant ainsi, leur torse, pectoraux, plaquettes de chocolats pour les hommes, et leurs poitrines, popotins, cuisses et ventre plat pour les femmes. En même temps, désormais c’est ce qui paye dans le markéting publicitaire , l’exhibitionnisme.

C’est dans cette dynamique que Eudoxie Yao avait déclarée selon Abidjan Show que : « j’expose mon corps parce qu’il me fait gagner de l’argent. C’est mon corps qui m’a rendu célèbre ». la dépravation des mœurs est de ce fait devenu un effet collatéral, dû en partie à ce monde factice et de plus en plus immoral.