6 symboles religieux, les plus connus et leurs significations. 

Le symbolisme religieux est l’utilisation de symboles, y compris les archétypes, les actes, les œuvres d’art, les événements ou les phénomènes naturels, par une religion. Les religions voient les textes religieux, les rituels et les œuvres d’art comme des symboles d’idées ou d’idéaux irréfutables. Les symboles aident à créer des mythologies évocatrices exprimant les valeurs morales de la société ou les enseignements de la religion, à favoriser la solidarité entre les adhérents et à rapprocher les adhérents de leur objet de culte.

1. La Croix Chrétienne (Christianisme)

Considérée comme une représentation de l’instrument de la crucifixion de Jésus-Christ, c’est le symbole religieux le plus célèbre du Christianisme. Elle est liée au crucifix (une croix qui comprend une représentation habituellement en trois dimensions du corps de Jésus) et à la famille plus générale des symboles de croix. Le signe en forme de croix, représenté sous sa forme la plus simple par un croisement de deux lignes à angles droits, est très antérieure, à la fois en Orient et en Occident, à l’introduction du Christianisme. Elle remonte à une époque très reculée de la civilisation humaine. On suppose qu’elle à été utilisée non seulement pour sa valeur ornementale, mais aussi avec une signification religieuse.

La Croix Chrétienne a de nombreuses formes différentes.

• Le croissant lunaire (Islam) : Une étoile à proximité d’un croissant de lune forme la base d’un des symboles largement répandus à travers le monde. Présent depuis l’Antiquité, depuis l’Est de la Méditerranée jusqu’à l’Inde, cette combinaison est aujourd’hui plus largement reconnue comme l’un des symboles de l’Islam ou des pays et populations musulmans, bien que cette religion interdise l’usage de symboles pour la désigner. On le trouve cependant encore aujourd’hui dans des usages qui n’ont aucun rapport avec l’Islam. L’origine du croissant et de l’étoile comme symboles date des temps de Babylone et de l’Égypte ancienne.

On retrouve aussi les traces de ce symbole dans les cultes préislamiques du Proche-Orient ancien aux côtés d’autres symboles et rituels païens adoptés par l’islam. L’étoile et le croissant sont des symboles centraux de toutes les religions sémitiques moyen-orientales, puisque l’étoile, en l’occurrence la planète Vénus, symbolise Ishtar, déesse de l’amour et de la guerre, et la lune symbolise Sîn, père d’Ishtar et de Shamash, le soleil. Il est à noter que le symbole lunaire accompagné de l’étoile a également été adopté par d’autres panthéons, pour Hécate et Artémis chez les Grecs, Diane chez les Romains.

Dans l’iconographie chrétienne, la Vierge Marie est souvent représentée avec la lune sous ses pieds, en référence à un verset de l’Apocalypse, et couronnées de 12 étoiles.

• L’œil qui voit tout (Illuminati) : L’œil de la Providence ou l’« œil omniscient » est un symbole montrant un œil entouré par des rayons de lumière et habituellement dans la forme d’un triangle. Il est généralement interprété comme la représentation de l’œil de Dieu exerçant sa surveillance sur l’Humanité. Son symbole est repris par plusieurs religions et sociétés philosophiques. La puissance visuelle illimitée, métaphore de l’omniscience, est l’attribut de la divinité, et l’œil est son symbole. Il représente l’idée que cette divinité voit tout, et que rien ne lui échappe des pensées et des actions humaines, même les plus cachées. Cette connaissance absolue (confinant à la surveillance morale) est attribuée à diverses divinités suivant les religions :

Les représentations les plus anciennes d’un œil omniscient se trouvent dans la mythologie égyptienne, avec l’Œil oudjat, œil du dieu solaire Horus (proche mais distinct de l’Œil de Rê), qui est aussi un symbole de protection.

Mazda ou Mithra.

Dans la mythologie grecque, le dieu solaire Helios a la réputation de tout voir, toutefois il n’est presque jamais représenté par un œil isolé, mais plutôt par un visage émergeant des nuages.

• L’étoile de David (Religion juive)

Également connue sous le nom de ‘’Maguen David’’ en hébreu, est un symbole important du judaïsme. Elle est souvent associée au roi David et est utilisée pour représenter le peuple juif et la religion juive. L’étoile de David est composée de deux triangles équilatéraux superposés, formant un hexagramme.  La signification mystique de l’étoile de David est discutée dans la Kabbale, une tradition ésotérique juive. Selon le Zohar, un texte kabbalistique, les trois nœuds de l’étoile de David représentent la connexion entre Dieu, la Torah et Israël. Les triangles symbolisent la relation entre ces trois entités. Chacune des entités a une dimension intérieure et une dimension extérieure. Par exemple, la Torah comprend à la fois des enseignements exotériques (tels que le Talmud et la loi juive) et des enseignements ésotériques (tels que la Kabbale).

L’étoile de David peut également être interprétée comme représentant les sept attributs émotionnels de Dieu, qui sont considérés comme les blocs de construction spirituels du monde. Ces attributs sont : ‘’hessed’’ (bonté), ‘’guevoura’’ (sévérité), ‘’tiféret’’ (harmonie), ‘’netsa’h’’ (persévérance), ‘’hod’’ (splendeur), ‘’yessod’’ (fondation) et ‘’malkhout’’ (royauté).

Aujourd’hui, l’étoile de David est largement utilisée comme symbole du judaïsme. On peut la trouver sur le drapeau d’Israël, sur les façades des synagogues du monde entier et sur le drapeau de la République du Burundi. Elle représente l’identité juive, l’emblème du roi David et symbolise également le Messie selon la tradition juive.

• L’Ankh (Religion égyptienne)

Apparaît fréquemment dans les peintures et les autres arts Égyptiens, souvent au bout des doigts d’un dieu ou d’une déesse dans les images qui représentent les divinités de l’au-delà conférer le don de la vie à la momie du défunt ; on pensait que cela symbolisait l’acte de conception. De plus, une croix d’ankh était souvent portée par les Égyptiens comme une amulette, soit seule, soit en connexion avec deux autres hiéroglyphes signifiant “force” et “santé”. Les miroirs en métal martelé étaient également souvent fabriqués sous la forme d’ankh, que ce soit pour des raisons décoratives ou pour symboliser une vue perçue dans un autre monde.

L’ankh n’était presque jamais fabriqué en argent ; en tant que symbole du soleil, les Égyptiens fabriquaient presque invariablement des exemples importants de celle-ci (pour les tombes ou à d’autres fins) à partir du métal qu’ils associaient le plus avec le soleil, l’or. Un métal semblable tel que le cuivre, poli à un éclat élevé, était également parfois utilisé.

• Pentagramme (cercles ésotériques, franc maçonnerie)

Voici une image d’un pentagramme inversé, le pentagramme apparaît également avec l’étoile à l’endroit. Un pentagramme est la forme d’une étoile à cinq branches dessinées avec cinq traits droits. Les pentagrammes étaient utilisés symboliquement dans la Grèce antique et à Babylone, et sont utilisés aujourd’hui comme un symbole de la foi par de nombreux Wiccans, analogue à l’utilisation de la croix par les Chrétiens et de l’Étoile de David par les Juifs. Le pentagramme a des associations magiques, et beaucoup de gens pratiquant les religions Néopaganistes portent des bijoux comprenant le symbole. Les Chrétiens encore une fois utilisaient habituellement le pentagramme pour représenter les cinq plaies de Jésus. Le pentagramme a des associations avec la Franc-maçonnerie et est également utilisé par un certain nombre d’autres systèmes de croyance.