‘’Je ne croyais pas lorsqu’on disait que le miracle existe’’, Fabi raconte comment aider un mendiant bizarre lui a sauvé la vie.

Je suis devenue veuve il y a deux ans, alors que je n’étais mariée que depuis un an. Martin, mon défunt mari, et moi étions de fervents croyants, élevés ainsi dans nos familles respectives. Cependant, je n’avais plus une miette de foi. Le “mbo’mbock” a déclaré que mes cousins du village, jaloux de l’ascension sociale soudaine de mon mari et de notre mariage, l’avaient mystiquement tué.  Dieu avait permis qu’on me prenne mon mari je n’avais plus aucun espoir en lui vu qu’il acceptait que je souffre.

Je chutais chaque jour 

Je savais que mon tour viendrait, que ce n’était qu’une question de temps. J’avais commencé à perdre l’usage de mes pieds et maintenant c’était le tour de mon œil droit. Je n’avais plus personne pour prendre soin de moi et j’étais fatiguée de supplier un Dieu qui ne me répondait pas. Alors, j’attendais le moment où je pourrais rejoindre mon mari. L’aigreur m’envahissait chaque jour, je ne souriais plus et je détestais tout le monde. Personne ne voulait se rapprocher de moi.

Perdre le gout à la vie est une chose tellement évidente. Quand on n’a plus rien pour s’accrocher, quand on a plus de raison d’espérer. Et j’en faisait l’expérience au fil des heures chaque jour.

Et qu’était devenu mon ange gardien ? Était-il parti pour des congés ?

De la peine à compatir 

Un matin vers 9h, j’ai entendu quelqu’un sonner à ma porte. J’étais surprise car tout le monde m’évitait comme la peste. Pour eux tous j’étais la mangeuse d’homme qui a tué son mari. A ma porte j’ai fait la rencontre d’un homme dont je n’arrivais pas à déterminer l’âge. Il était sale, mal coiffé, et sentait mauvais. Il m’a demandé de lui donner quelque chose à manger et il partirait. J’ai commencé par le chasser très brutalement déversant ainsi toute ma colère sur le malchanceux qu’il était.

Il est parti juste après mais le soir à 17h il était revenu. Il m’a dit ‘’ ne sois pas cette femme triste et méchante aujourd’hui à cause des épreuves que tu traverses. Gardes ton cœur grand et tu verras les merveilles de Dieu dans ta vie’’ je n’arrivais pas à déterminer s’il parlait pour me convaincre de lui donner à manger mais ses mots ont suffi à me rappeler celle que j’ai pu être et l’éducation que j’ai reçue. Je l’ai emmené à l’intérieur et il a copieusement mangé sans laisser une miette. J’étais heureuse de revoir le bonheur d’une autre personne passer par moi. Je lui ai proposé de rester quelques jours, pour chercher un job et quand besoin se fera il partirait.

Du bonheur à nouveau 

J’avais fait qu’il se coiffe bien et je lui avais remis quelques habits de mon mari. C’était définitivement un homme d’environ 33 ou 35 ans il était beau et savait même bien se tenir. On a parlé et je lui ai raconté tout ce qui m’était arrivé et plus je lui parlais plus je me sentais déchargée d’un poids.  

Ça faisait deux semaines qu’il était avec moi à la maison, et une semaine que j’avais perdu l’usage de mon second œil. J’étais couchée et il prenait soins de moi. Un soir il m’a annoncé qu’il devait partir pour Mbalmayo, une ville à coté parce qu’il y avait trouvé du travail. J’étais contente mais un peu triste pour mon retour à ma vie seule. Avant de partir ce soir là il a voulu qu’on prie ensemble. On a fait une prière de 12 minutes environ et il imposa ses mains mes organes malades et il a fini par partir.

J’ai reçu ma guérison 

Pendant que je dormais j’ai fait un rêve, dans lequel je riais à nouveau, je dansais sur mes deux pieds, je voyais avec mes deux yeux. Mon mari était là et il m’a dit qu’il veillait sur moi. J’étais heureuse. Dans mon rêve, je me suis levée de mon lit sur mes deux pieds et j’ai avancé, voyant exactement où j’allais… ce n’était plus un rêve, j’étais vraiment guérie. Le miracle était réel.

Mon visiteur m’avait laissé un mot sur la table avant de partir. Ce que j’ai lu sur ce papier m’a laissé sans voix : ‘’ Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père ; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes.…

Retiens ceci et gardes la foi …’’

Mon visiteur m’avait guérie, et il avait sauvé mon âme!!